Restauration d'un Courlis de la Manche - Sitta

Restauration d'un Courlis de la Manche

                                        

Courlis de la Manche:

Première sortie en mer le 10 avril 2017:

Gérard accompagne le Man'Villais avec le Val'Riquais, autre Courlis de la Manche mouillé à St Valery en Caux.




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Mise à l'eau le 6 avril 2017:

Récit en images:







Première sortie en mer prévue lundi 10.




Sortie à l'air frais:

Le Man'Villais ressort de la pénombre du hangar pour la première fois depuis 16 mois.
Il est conduit vers le quai d'amont sous la grue 5T.




Le Man'Villais est fin prêt pour la mise à l'eau



Sous le portique:

Nous avons fabriqué un portique pour lever et déplacer le bateau dans le hangar.
Le Man'Villais est positionné à un endroit où le mât puisse être installé en position.
Les haubans et drisses sont installés.



Dernière ligne droite (suite):

Le pot d’échappement est installé:



Dernière ligne droite:

Vue intérieure :

Compas et tableau électrique :

Fermeture cabine :

Restent à réaliser :
- Échappement moteur
- Branchements électriques
- Manette d'accélérateur




Divers:

Le levier de commande est terminé:

Mât et voile d'artimon:

Agnès, de passage au hangar, nous aide sur plusieurs travaux dont l'installation des hublots:



Divers:

Les aménagements intérieurs sont en place:

Les extrémités des espars sont peints en blanc:

Le capot moteur est prêt:

Gérard prépare le levier de commande de la boite:



Moteur:

Le moteur est en place. Son calage en ligne avec l'axe d'hélice a été réalisé.



Divers:

Mise en place des silent blocs et lasure sur espars:

Montage du capot de roof sur place pour s'assurer que ça coulisse et pose lasure:

David nous a préparé deux panneaux de signalisation à poser sur le tableau arrière.
Du très beau travail:

Gérard fait aussi du très beau travail:


Installation du moteur

Positionnement et calage dans l'axe de l'arbre d'hélice:

Plans de formes du Courlis

Afin de réaliser une maquette, j'ai reconstitué les plans de formes du Courlis:

Taquets et mains courantes:

Gérard nous a réalisé de très beaux taquets en chêne. Les mains courantes de pont ont été confectionnées et installées.




Cela prend tournure:

Le roof est monté, Gérard complète la fabrication des taquets. Nous allons bientôt attaquer les joints de lattes du roof ainsi que son capot.



Aménagement pont avant:

Pose des taquets, chaumards et ferrure de pied de mât.


Barreaux de banquette arrière.



Fabrication de taquets et chaumards en chêne:

Gérard a fait du bon boulot.



Le roof se termine:

Le lattage du roof est fait. Restent les joints de sika à poser.


Pendant que la coque prend la couleur verte.


Primaire

Gérard applique le primaire sur les œuvres mortes:



Cabine:

Le montage de la cabine est en cours



Lasure et hiloire:

Gérard lasure les listons:

Pendant que Bruno installe les hiloires et le roof:



Le travail reprend:

La cabine est en cours de pose
 




Pose du pont latté (suite) :

Le pont est terminée. Il reste à faire les joints en Sika:





Pose du pont latté (suite) et listons:

La pose des lattes de pont est presque terminée:

Les listons ont été vissés et collés au Sika:




Pose du pont latté:

Les lattes sont en Iroko de 7,5 mm d'épaisseur par 20 mm de large. Celles ci sont collées au sikaflex 298 et vissées sur les barrotins de pont.



Calfatage coque et collage du plat bord:

Gérard calfate la coque au sikaflex 291 après avoir passé les joints au primaire 290 DC:

Bruno colle le plat bord au sikaflex 298 après avoir passé du primaire 290 DC:




Présentation du moteur sur le bâti:

Il s'agit d'un Yanmar YS8 remis à neuf:


Bon du premier coup !


Préparation du pont:

Pendant que Reynald termine la peinture intérieure, préparation du CP de pont avant lattage:



Peinture intérieure et rainurage virures:

Gérard s'attaque à la peinture intérieure:

Bruno rainure les joints des virures pour le calfatage avec Sika. Une mini scie circulaire avec guidage laser est utilisée:


Membrures ployées terminées:

Installation vapeur constituée d'une dé-colleuse papier branchée sur un tube: génial !

720 rivets ont été utilisés pour fixer les membrures ployées:

Le lest a été remis en place. Le bâti moteur est fixé définitivement avec les boulons de quille:





On s'attaque aux membrures ployées:

Celles ci sont jumelées avec les anciennes.
Gérard perce de l'intérieur, place les rondelles et martèle chaque rivet. De l'extérieur, je chanfreine le perçage et place chaque rivet en fond de chanfrein. Puis avec une masse adaptée, je maintien le rivet en place. (Pendant que Gérard place chaque rondelle et pendant le martelage.)


La masse:

Comment utiliser la masse sous le bateau:



Préparation du bloc moteur et démontage lest:

Le bloc moteur est en chêne de forte section. Deux épaisses varangues boulonnées sur la quille avec les boulons de lest soutiennent les deux élongis du support moteur:


Le lest est démonté, gratté et passé au rustol avant le minium:





Les virures des oeuvres mortes sont changées:

Pendant que Gérard prépare et installe chaque virure, Raynald bouche les trous de vis.


Gérard admire son travail:

Il y a de quoi !


Barreaux de pont et barrotins en place ; quelques virures changées


Les préceintes sont installées, les serre bauquières doublées et les barreaux de pont refaits



Membrures et varangues terminées, nous passons aux préceintes et virures:

Mais le haut de la poupe doit être aussi refaite:

Gérard, qui a restauré son Courlis "Le Valeriquais" mouillé à St Valery en Caux, me donne un coup de main.
Il découpe la première virure qui sera remplacée dans du Sipo:



Membrures et varangues terminées, nous passons aux préceintes et virures:

Mais le haut de la poupe doit être aussi refaite:

Gérard, qui a restauré son Courlis "Le Valeriquais" mouillé à St Valery en Caux, me donne un coup de main.
Il découpe la première virure qui sera remplacée dans du Sipo:




8 membrures et varangues changées:


Courlis de la Manche: Début de la restauration:


La partie haute du tableau arrière a été complétement refait:


Également les premières membrures découpées en chêne:


Courlis de la Manche: Premier diagnostic:

La première opération a consisté à mettre le bateau à niveau (horizontalité et verticalité) à l'aide d'un laser.
Ensuite, nous l'avons calé et bridé en position par triangulation avec des tirants arrimés à la charpente du toit.


La tableau a été démonté sur sa partie haute, pour être remplacé.


En synthèse:
- La quille, l'étambot, le lest et l'étrave sont en bon état.
- Également les virures sous la flottaison.
- Les virures au dessus de la flottaison, ainsi que les préceintes, suite à des réparations antérieures défectueuses, seront changées pour la plupart.
- Presque toutes les membrures doivent être démontées et remplacées. En effet, le support moteur avait été installé en découpant les allonges de fond sur 4 membrures, provoquant des déformations.
- Les virures déformées pourront être redressées.
- La serre bauquière est en bon état.
- Les élongis de pont seront remplacés.
Le bateau a beaucoup souffert des infiltrations d'eau sur sa partie haute.

Les mois d'hivers seront bien occupés.


Octobre 2015:


Aujourd'hui, le Courlis de la Manche a été baptisé: "Le Mannevillais".
En effet, un autre Courlis, "Le Valeriquais" se trouvant au ponton du port de St Valery en Caux, nous avons décidé de lui octroyer le nom de l'habitant de notre lieu de résidence: Manneville es Plains. Ce village se trouve à deux pas de St Valery.


Aujourd'hui, le Mannevillais a été sablé, extérieur et intérieur.
Du beau travail. Nous allons enfin pouvoir faire un diagnostic précis et un plan de travail pour la restauration.


Durée de l'opération: une demi journée.



Août 2015:


Depuis longtemps, je cherchais un petit bateau voile/pêche en bois traditionnel, équipé d’un moteur, pour emmener enfants et petits enfants.
Le port de St Valery en Caux abrite un Courlis de la Manche (sans cabine) nommé “Le Valeriquais”.
Ce joli petit bateau représentait le point de référence de ce rêve.
Celui ci se réalisa lorsque le Courlis “Terre en Vue” sur le quai de Fécamp fut à vendre.

Nous nous sommes empressés de le ramener à St Valery.

Au programme:
Première étape; démantèlement de la coque récupérée et sablage, avant de faire un diagnostic.


Ensuite; récolter toutes les informations sur ce bateau: plans, photos, restaurations déjà faites (Christian Delahaye a réalisé une magnifique restauration de “Isaguil" au Conservatoire Maritime du Havre).
A ce jour, il me manque les plans de formes du Courlis.
Enfin, s’armer de courage, de patience et de persévérance.Informations sur le Courlis de la Manche:

Les plans:


Article revue Bateaux de 1965


La fiche technique du chantier Lude de Courseulles sur Mer:

LE COURLIS de la Manche

           

Dans sa définition actuelle a été conçu pour la pêche et la promenade.

La surface de tillac permet la pêche :

                  au casier (homards, poupards, étrilles) ;

                  à la palangre (raies, milandres, roussettes) ;

                  à la traine (maquereaux, orphies, bars) ;

                  aux lignes de fond (plies, picots, brêmes, godes) .

Pour la promenade, une cabine donne la possibilité de s’abriter ; deux personnes peuvent s’allonger sur les couchettes. A la demande nous construisons un roof plus grand. Le bateau est ainsi plus habitable et offre l’option d’un coin cuisine et d’un coin penderie.

 

CONSTRUCTION

 

Classique à bordés francs-bord. Teck, chêne, frêne, sapin, acajou. La coque est peinte, les superstructures vernies, le pont a la partie avant revêtue d’une peinture antidérapante.

La quille et l’étrave sont protégées par une solide bande molle en acier de 70 x 10 mm.

La simplicité et la robustesse de son gréement permettent l’initiation à la voile. Les baleinières et les chaloupes des écoles de voile de la Marine Nationale sont gréées également avec des voiles au tiers.

 

SPECIFICATIONS

 

Quille en teck de 150 x 80 mm ;

Etrave, étambot, courbe et grain en teck de 80 mm ;

Tableau en chêne de 41 mm ;

Membrures ployées rivées cuivre, en frêne ou accacia de 27 mm ;

Bordés de fonds en acajou de 21 mm ;

Hiloires en acajou de 27 mm ;

Pont et cloisons en contreplaqué marine de 10 mm ;

Tillac en sapin du Nord de 27 mm.

 

PROPULSION

 

VOILES :

Le gréement de chaloupe adopté pour ce canot de Mer, est celui des chaloupes normandes qui allaient à la pêche uniquement à la voile. Le foc et le tape-cul hissés sans la grand’voile donnent une stabilité de route pendant la pêche à la traine . Le moteur étant au ralenti, le pêcheur solitaire peut quitter la barre.

 

Nous proposons deux versions de voilure du COURLIS de la Manche.

1)    – Une voilure réduite de 12 m2 au total, suffisante pour pallier à une défaillance éventuelle du moteur. Cette voilure est considérée comme auxiliaire.

2)    -  Une voilure de 17 m2, équilibrée par un lest de 140 kg placé sous la quille, donne une évolution sous voiles satisfaisante. Nous appelons cette deuxième version SUPER COURLIS.

MOTEUR :

Nous conseillons un moteur de 7 à 10 CV fixe (essence ou diesel). Toutefois quelques COURLIS sont équipés de moteurs hors-bord 5 CV ou 10 CV, qui satisfont leurs propriétaires.

(D’après la fiche technique du Chantier Lude)



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Commentaires

Par Christophe le jeudi 12 novembre 2015 à 20:16

Super projet Bruno, les petits enfants vont être content !

Par Serge Capron le vendredi 15 janvier 2016 à 15:14

Bonjour
J"ai vu votre article sur le Chasse marée et depuis j'essaie de vous contacter. J'habite à Fécamp et je possède un courlis de la Manche, restauré en 2009/2010. Je serais heureux de voir vos travaux car je n"ai pas pu faire une restauration aussi importante que vous. Je pourrai vous aider pour le gréement car le "terre en vue" n'en avait pas, je croix.
Mon numéro de tél est: 0235293452
J'espère avoir de vos nouvelles.
Serge Capron

Par Marie Jo le vendredi 20 octobre 2017 à 16:38

Magnifique ! J'aurai dû regarder votre site avant. Certains ont souffert pour tenir le tas lors de ma restauration! Vos photos m'aideront à réaliser mes taquets. Bon vent La Yaute 74

Par Dimitri le lundi 07 mai 2018 à 00:35

Bonjour,
Très beau travail de qualité!
Pourriez-vous me faire un retour sur l'état du calfatage au sikaflex? Je me demande comment évolue dans le temps un tel calfatage?
Bon vent
Dimitri

Par Bruno le mardi 08 mai 2018 à 07:55

Le bateau est à l'eau depuis un an maintenant. Le calfatage n'a absolument pas bougé.
Nous avons préféré cette méthode au calfatage classique au motif que ce dernier durcit après quelques années et ne fait plus office car il perd de sa souplesse.
Les précautions à prendre: une rainure de 4 à 5 mm de large et de profondeur. Application d'un primaire avant calfatage. Ponçage et ensuite application du même primaire avant sous couche et peinture.
Ainsi, il y a une adhérence parfaite entre le sika et les virures et entre le sika et la peinture. C'est magique !!!

Par Dimitri le mardi 15 mai 2018 à 16:26

Merci pour votre réponse.
Encore une question:
En cas de réparation dans le future, comment procéderiez-vous? Est-ce que un nouveau calfatage au sika tiendrait sur un bordé alors humide?

Par Bruno le samedi 26 mai 2018 à 17:12

Excellente question à laquelle je préfère répondre: "Je ne sais pas", n'ayant pas eu l'expérience sur le sujet.
Je me renseigne auprès de quelqu'un qui devrait savoir.
A bientôt

Par Bruno le lundi 28 mai 2018 à 12:19

Réponse de Marcel Debeque, Charpentier de Marine:
"Si j'ai bien compris, ta question est: le sika peut-il s'appliquer sur un support humide ?
Le Sika 291est un polyuréthane, donc théoriquement catalysé par l'humidité, mais je n'ai jamais tenté de faire de collage sur un support humide ...
Le sika de pont, 290 DC, se pose après application d'un primaire, et là , il faut du sec...
Il existe un polymère de marque Rubson ou Yachtcare, qui se pose sur supports humides et qui colle du feu de Dieu ! de plusieurs teintes, c'est à essayer."

Par Bernard Martinière le mardi 30 octobre 2018 à 11:05

Bonjour,
On me propose un voilier baptisé "Super Courlis" nettement plus long que le Courlis, dont la coque est réalisée en bois moulé.
5 ??? de ces voiliers auraient été construits à Courseulles sur mer.
Il en reste un seul.
Avez-vous des renseignements à me communiquer sur ce bateau ?
Bien cordialement,
Bernard Martinière

Par Bruno le jeudi 01 novembre 2018 à 19:41

Bonsoir,
Malheureusement, nous n'avons aucune information sur le Super Courlis.
Je ne savais pas qu'il était construit en bois moulé.
Quelles sont ses caractéristiques ?
Auriez vous les plans ?
Nous sommes à votre disposition pour visiter deux Courlis de la Manche à St Valery en Caux.
Nous nous apprêtons à refaire le pont de l'un d'entre eux.
Bien cordialement
Bruno

Par Michael St John le mardi 06 novembre 2018 à 15:13

Bonne après-midi. J'ai récemment acheté un Courlis de la Manche. Les constructeurs ont-ils numéroté les bateaux? Si oui, ont-ils gravé le numéro dans une partie du bateau. Je pensais que vous aviez peut-être trouvé un numéro pour votre bateau lorsque vous le rénoviez.
Une belle rénovation au passage.
Cordialement
Michael St John
Je suis anglais mais vis dans le Finistère. J'ai utilisé Google Translate et j'espère que cela a du sens.

Par Bruno le mardi 06 novembre 2018 à 19:00

Hello Michael,

I am very pleased to hear that you decided to acquire a Courlis.
She is a very pleasant to sail with with family.
To answer your demand: no I did not find a number on her. There were about 65 of them built at Courseulles sur Mer.
Most of them had a cabin with a roof.
She was a wreck when I acquired her at Fécamp. She just sank a few month before in Fécamp’s harbor.
If you need more information about the restauration do not hesitate to contact me.
Drawings are also available on demand (Gratis).

Your’s
Bruno

PS: Your french is perfect !

Par Bruno le jeudi 08 novembre 2018 à 18:12

Bonjour Bruno
Merci pour votre réponse. Je cherchais un vieux bateau et je l'ai vue annoncée sur Leboncoin. J'ai rencontré le propriétaire à la marina de Douarnenez et j'ai su dès que je l'ai vue qu'elle était ce que je voulais. C'est lorsque j'ai commencé à faire des recherches sur son histoire que j'ai découvert qu'elle était un courlis. Il était prouvé qu'elle n'avait pas été entretenue depuis quelques années et qu'elle avait été inondée à un moment donné. Le moteur a tourné mais n'a pas démarré et la boîte de vitesses a été saisie. Le propriétaire l’avait branchée à l’alimentation électrique de la marina et avait une pompe de cale automatique branchée à la batterie. Curieusement, j'ai remarqué que de l'eau s'infiltrait par le puits de transmission. J'ai pompé de la graisse dans l'arbre de transmission et résolu 95% du problème de fuite !! La pompe de cale n'a pas été nécessaire depuis. Je cherchais des pièces pour le moteur et la boîte de vitesses sur Leboncoin et ai trouvé un moteur et une boîte de vitesses similaires, un Volvo MD2B, situé à 7 km. Le moteur était en bon état et fonctionne comme une machine à coudre. J'ai installé le moteur et elle se déplace maintenant sous son propre pouvoir pour la première fois depuis de nombreuses années. Non seulement cela, mais elle a ce beau bruit dunk-dunk-dunk !. J'organise juste un camion pour amener le bateau chez moi pour l'hiver. Je dois tout peindre et tout vernir, ainsi que réparer la pourriture des gunwhales, là où le pont rencontre la coque. Si le problème est suffisamment grave, je pourrais remplacer le pont par des planches en teck comme le vôtre. Je dois avouer que je me réjouis de l'été prochain et que je l'ai déjà inscrite au festival du Morbihan. Merci pour ton intérêt.
Cordialement

Michael

Par Voiliers Normands du Patrimoin le mercredi 14 avril 2021 à 17:15

Suite à mon mail du 30/10/78, beaucoup d'eau est passée sous les ponts, en effet, ce qui nous avait été proposé comme étant un Super Courlis est en réalité un Amiral du chantier LUDE de Courseulles sur mer, constructeur des Courlis de la Manche (163)
Cet Amiral de 7,20m. ressemble a un grand courlis et était à l'origine doté d'une cabine arrière, mais, sur les 6 (?) construits le notre, TARPON est une construction spéciale pour un pêcheur plaisancier avec un très grand coquepite et une cabine pour trois. il est équipé d'un moteur Farymann bicilyndre diesel de 21cv et d'un gréement Marconi.
Après de longues démarches, il est classé Monument historique depuis le 27 novembre 2019 et attends la fin des restrictions sanitaires pour être repeint et vernis.
Sa coque, contrairement à ce qui nous avait été dit est de construction classique avec un bordé posé de biais, ce qui fait son originalité.
Si vous souhaitez des photos, documents, etc au sujet de ce voilier, je suis à votre disposition (mail svp)
Nous possédons également un Courlis du même chantier (en bon état de navigation)
Bien cordialement et bravo pour la qualité de votre restauration.

Par Bruno le jeudi 15 avril 2021 à 18:21

Merci Mikael pour toutes ces précisions et bravo pour les recherches.
De mon coté, j'ai tourné la page des Courlis. Mon ami David a repris le manche en récupérant le bateau (toujours à St Valery).
Il a créé une association avec un site internet:
https://courlisdelamanche.fr/
Je pense qu'il serait ravi que tu puisses prendre contact avec lui pour poursuivre cette relation de passionnés.
Good Luck
Bruno

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